Poème de Martine Morillon-Carreau,
sur Structure nº1 de
Chantal Atelin, sculpteure.
(De
l'autre côté ce miroir Sac à mots édition,
2011)

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et bleues comme au poème
pesanteur
défiée vers l'équilibre ô lui
fragile
lui
trinitaire
gagné à peine et qui demeure
sur ce qui
n'aurait pas dû ne devrait pas
tenir ainsi
entre les limites
légères
désaccordées
du monde
sa géométrie
tissant si bien
réinventé
le fil invisible
des rêves de l'autre côté
fièvres
fugues d'enfance
qui tremblent au vent
Désiré
On se demandera où
le
reste
de
l'orange
en allé dévoré sans doute
par quel géant cosmique
quel vide
sidéral
Une
ironie d'azur
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